Les fleurs de tes
années
Sara, j'entends ta voix qui résonne…
Pendant que tu
chantes dans ta chambre,
et c'est une
chanson joyeuse et tendre
qui berce les murs
comme les oiseaux d’automne
Ta voix atteint
mon cœur…
et le secoue
comme les vagues en pleine mer
Comme la jeunesse
est belle et passagère !
Marquée par ton
art de la lueur
Dans le silence
teinté d'ombre et de tristesse
M’arrivent les
éclats de tes cris
D’amour, d’amour
je t’en pris!
et de sagesse ma
belle princesse
J’entends tes pas gracieux et les susurres !
Derrière la porte où se répercutent
le silence…
Ma rebelle, qu’as-tu
été ? Mon bienaimé ciel d’azur
Novembre qu’as-tu
sculpté sur mon existence ?
Les années s’échappent
à nous d’une grande allure
Comme un train de
fer arrache tout instant !
Quelle douce pensée
! si seulement ce temps…
Revenait à nous,
quoi qu’il fusse sa dictature
Quoi qu’il fût ce
destin...
Avec la jeunesse comme
festin
Et tes chansons seront
notre armature !
Si seulement tu
savais ...
Comment mon cœur s’abreuvait
Et ces oreilles
soumises, comme une figure
Combien ce
silence chantait à moi
Toi qui chantes
maintenant d’émoi
Les fleurs de tes
années, sont si pures
A présent je sens
leur parfum…
Qui s’étend au-delà
des confins
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