La grâce lointaine, poème à juin
Il coule de hargne et de rêve
Ce magma qui incessamment s’élève
Et c’est un terrible guerrier
Qui ne connait ni amour ni pitié
Mon cœur que je suis inquiet !
Dans ce désert, ai-je un allié ?
Si tout fume comme une cheminée
Juin, juin va bientôt se terminer !
Où s’abreuvera donc mon cœur assoiffé ?
Si la peste a réussi son emprise
Et la fraternité est victime de toute
traitrise
Tout amour a été agrafé !
Je regarde le ciel plein d’étincelles
Juste hier, il y avait un arc-en-ciel
Ainsi, la joie se mêle à l’angoisse
Mais dans mon cœur règne la tristesse
Comme à présent la guerre et sécheresse
J’aurais voulu vous parler d’amour e de grâce…
Hélas !
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