J'ai dit à ma mémoire, POèME- Hommage à la Sicile

 

J'ai dit à ma mémoire, POèME- Hommage à la Sicile


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J’ai dit à ma mémoire, à ma grelotante mémoire

As-tu des points obscurs qui apparaissent comme des iles ?

Où s’alimente ma tristesse et mon génie devient fertile

As-tu des merveilles comme la Sicile qui enchantent mon regard ?

 

 Elle m’a répliqué : j’en ai plein sur mon miroir

Et chacun s’enfuie comme un corps flottant

Plus tu le caresses plus tu deviens grelotant

Le temps de la vie est un authentique balançoire  

 

J’ai dit à ma mémoire et à ses touchantes images

Si l’azur, le vers et le rouge d’été restaient

A côté de moi comme l’amour et toute beauté

Si les points obscurs étaient seulement des mirages

 

Elle m’a répondu : de ne plus en douter

Les iles lointaines débordent de lumière et de pitié

Pourquoi ton cœur cède à la peine alors qu’il en est affilié

Tout cela ne saura le jour, sans l’amour d’être abouté

 

 

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