J'Accuse du 3 mai 2024 : c'est moi, appelez-moi Giorgia..., que les élections européennes soit un plébiscite !

 

J'Accuse du 3 mai 2024 : c'est moi, appelez-moi Giorgia..., que les élections européennes soit un plébiscite !

 



 C’est à vous de choisir entre la peste et la résurrection. On a souvent connu des savant et des sauveteurs de la patrie qui n’était en fait des vaux à rien, des charlatans qui savait seulement hurler et   insulter les gens et la vérité. Les guerres et les drames auxquels nous sommes confrontés sont une vraie peste. C’est pourquoi on ne doit jamais oublier la leçon morale et symbolique que nous a laisser Albert Camus à travers son roman la Peste



Dans la mentalité obtuse et égocentrique de Giorgia, être ou ne pas être est indépendant du drame même du présent et des nombreuses tragédies qui le caractérisent : les guerres, les crises économiques, éthiques et de valeurs auxquelles nous sommes dramatiquement confrontés. Au lieu de traiter les problèmes du pays et de cette Europe qui se traîne toute seule au pilori avec la subalternité aux USA et les impérialismes dans lesquels elle s'est plongée, notre Premier ministre veut transformer les élections européennes en un plébiscite sur elle et sa propagande malsaine. aux niveaux national et international. Alors que le pays fait face au déclin de ses structures et de la qualité des services qu'elles offrent, à commencer par les hôpitaux où manquent du personnel qualifié et des équipements de pointe, ainsi que des médicaments, et ce dans le but d'encourager les soins payants du secteur privé, accessibles uniquement pour les riches, malgré que le droit à l’assistance sanitaire est considéré comme un droit constitutionnel, sans parler de la dégradation qui a affecté les infrastructures, les écoles et les routes de notre pays. À cette liste s'ajoute également la croissance exponentielle du travail précaire que son gouvernement a fait passer pour une augmentation du taux d’emploi dans notre pays : si l'on continue à imposer aux jeunes un travail précaire et si les banques sont exemptées des taxes sur leurs bénéfices, quelle politique sociale serait bénéfique pour notre pays a-t-il suivi Giorgia, plébiscitaire ? La liste des chantiers et des projets visant à fausser la démocratie telle que nous l'avons connue dans notre pays est assez dense : il s'agit d'attaquer l'autonomie de la magistrature avec la la réforme sur la séparation des carrières et le test psychologique obligatoire pour les candidats à la magistrature, à travers la nomination de personnes proches de son propre parti à tous les postes qui comptent dans le système des entreprises publiques et participées par l’état, par l’occupation de la Rai et l’imposition de la censure aux journalistes et à la libre pensée, tout comme la répression des manifestations d'écoliers et d'étudiants universitaires, en faveur du cessez-le-feu en Palestine et en Ukraine. Au lieu d'œuvrer pour un pays où l'égalité et la justice soient renforcées, en dépassant celui construit au cours des dernières décennies sur les castes et les entreprises défaillantes, la myopie politique de notre leader la conduit à favoriser et suivre les pouvoirs forts : les banques, les entreprises improductives qui reçoivent des subventions l'État italien et paient de moins en moins d'impôts, y compris l’inertie de son gouvernement face à de nombreuses entreprises qui ont toujours rejeté les libéralisations et les ouvertures de marché demandées non seulement par les instances européennes mais aussi par la grande majorité des Italiens pour favoriser l'égalité sociale et les opportunités et droits économiques pour tous les citoyens. Si, enfin, nous évoquons son projet de créer deux ou plusieurs Italies fiscales, rémunératrices, économiques et sociales, cela invalide certainement tout ce projet malsain en cours de construction, mais clairement inconstitutionnel. La vérité est que le récent appel lancé par son rassemblement à Pescara, qui inaugure la campagne plébiscitaire de Giorgia, est un signal d'alarme pour le pays. Face à tant de médiocrité, l’Italie reste encore endormie ! Il reste à demander si cette longue liste de mesures n'a-t-elle pas suffi à effrayer les citadins ? Sa voix menaçante et détestable, au milieu de la plage de Pescara, derrière cette adorable et bleue Mer Adriatique, n'est certainement pas celle d'une petite sirène. A l'entendre dire avec violence que ses détracteurs l'ont souvent qualifiée de villageoise, de populaire, et j'ajouterais de carriériste, mais elle se défend la pauvre : « je suis une personne du peuple. C'est Giorgia, mesdames et messieurs, pour qui vous devez voter... ». Cela me fait frissonner de penser que celle qui a accumulé des charges électorales (ce qui est discutable, comme elle le fait encore aujourd'hui) gagnant des dizaines de milliers d'euros par mois, pourrait se définir elle comme une femme du peuple ? Bref, son chemin, parait-t-il est déjà tracé avec le projet de réforme constitutionnelle qui introduira, peut être si les électeurs le voteront, un system du Premier Ministre, apte à sauver le pays, comme l’avait toujours répété Berlusconi des communistes et des parasites. C'est un gros mensonge ! Ce dont ce pays a besoin, c’est tout autre chose : le lancement de réformes qui donnent des chances égales à tous dans l’économie et la politique et rendent les institutions accessibles à tous les citoyens et non aux quelques sectes voraces et sectaires qui caractérisent notre démocratie.


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