Grands amours Poème

Chers amours 



Berthe Morisot, Fille au parc, 1893, huile sur toile, 90 × 81 cm Toulouse, musée des Augustins ©2024.

Les jours des mauvais conteurs

Sont à présent devant moi

Par leur langueur et leur poids

Comme un rêveur sans lueur  

 

Des jours indécis dans l’espace

Pleins de tristesse et de lenteur

fuyant à mon coeur dragueur

fuyant quoi qu’on fasse

 

A travers d'infatigables aiguilles

Qui courent sans arrêt…

Comme les vagues et les marées

De leurs écumes, elles brillent

 

Et d’un soleil qui m'effleure

Comme les brises qui se forme à l’aube

Si seulement le temps ne me dérobe…

De toute jeunesse e de toute fraicheur

 

Que la vie soit la meilleure daube!

Où l’on puisse s’épanouir

Que de chemins pour s’enfouir

 

Ailleurs où le temps galope

Sur les plus beaux jours

Et les plus grands amours

 

Et quoi que l'on développe 

la marée monte et se déchaine

Puis elle se baisse et entraîne  

 

A cette jeunesse, à cette taube

qui s'envole sur les moteurs

des conteurs moqueurs 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

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