Chers amours
Les jours des mauvais conteurs
Sont à présent devant moi
Par leur langueur et leur poids
Comme un rêveur sans lueur
Des jours indécis dans l’espace
Pleins de tristesse et de lenteur
fuyant à mon coeur dragueur
fuyant quoi qu’on fasse
A travers d'infatigables aiguilles
Qui courent sans arrêt…
Comme les vagues et les marées
De leurs écumes, elles brillent
Et d’un soleil qui m'effleure
Comme les brises qui se forme à l’aube
Si seulement le temps ne me dérobe…
De toute jeunesse e de toute fraicheur
Que la vie soit la meilleure daube!
Où l’on puisse s’épanouir
Que de chemins pour s’enfouir
Ailleurs où le temps galope
Sur les plus beaux jours
Et les plus grands amours
Et quoi que l'on développe
la marée monte et se déchaine
Puis elle se baisse et entraîne
A cette jeunesse, à cette taube
qui s'envole sur les moteurs
des conteurs moqueurs
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