L’automne s’installe sur le désert
A la dernière dune un sentiment de liesse
Ma coupe levée aux chemins qui se redressent 
A présent mon regard est levé sur l’univers
Les dunes tombent comme les feuilles
Au souffle du vent s’effacent les chemins
Et dans l’obscurité une étoile me tend la main
Comme la souffrance a ses fruits qui se cueillent
Mais ma solitude a un compagnon insolite
Un fleuve caché qui suit mes pas 
Je sens son parfum et son appât
De sous terre il me chante la chanson de l’ermite
Soyons amis o désert ! O automne !
La tempête arrive tôt ou tard
Comme chaque jour court vers le soir
Mais la grâce, elle ne vous abandonne…  
Si vous étiez la lumière dans le brouillard 
Ou l’eau de vie qui abreuve…
Que vos pas suivent le fleuve 
Des années qui coulent sans fard 
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