O flots! Le voiles chantantes- Poème à Rimbaud


O flots! Le voiles chantantes- Poème à Rimbaud 



Affranchi, mais mauve est cette sensation

Perçu en surface, là où le ciel bien vermillon

Ressemble à un feu qui alimente toute passion

Quel glacier garderait immaculés ses pavillons ?

 

Qui flottait ébloui par de puissants éclairs

Voile azur intense, en proie aux requins

Quand les hivers s’emparaient des fanatiques lambrequin

Des cieux de l’automne dont la beauté est extraordinaire

 

Moi qui grelottais en contemplant de près le voltige

De monstre marins, de baleines et d’éléphant de mer

Que je suis d’une lucidité bien meurtrière !

Ne regrettant rien pour un monde débordant de prestiges !

 

J’ai vu des rives stellaires et des terres…

Des iles qui enchantent les esprits et les yeux

Dont l’azur attise les âmes comme un dieu

Milliers et milliers de merveilles qui te serrent

 

Toutefois, mes sanglots ! Devant ces crépuscules

Quelle étoile me serait amie et quel scintillement ?

Damné est cet amour et l’éternel sentiment

Que mon radeau s’effrite ! Comme à la guerre on capitule

 

Si je veux bien un vin, c’est celui des raisins

Rouges et vertes qui maturent dans les terroirs  

De mon enfance, caressée par ce joli balançoire

Des rivières de lait qui débordent comme des seins

 

Je suis submergé par ces accablements, O flots !

Ôter leurs traces aux porteurs d’espoirs

Si l’illusion se mêlait à l’image d’un juchoir

Et les voiles me feraient oublier mes sanglots

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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