Le vers s’enfante- poésie
Lorsque le vers s’enfante, le cœur s’épanouit
Les doigts tremblent d’émoi
Comme un pavillon sur le toit
Ivre de joie, comme un poète qui boit de son
puit
Et ce sont les hommes à devoir le déguster
Comme un vin dont le parfum suscite toue
volupté
La poésie c’est le soleil dans la grisaille,
aujourd’hui...
Soit que la tristesse ait inspiré mon esprit
ou que la joie
Fasse de moi l’homme le plus heureux, pareil à
un roi…
Les nuages et les étoiles se frottent
Quand le poème s’annonce à mon cœur
Comme un enfant qui rit et pleure
Les jours, mes amis, comme les vers se tricotent!
Quelques fois nous brodons ce qui flotte
Comme le vent invente son apothéose
Ce ciel devant mes yeux, terni et morose
Me rend sa magie et sa belle note
Mon pavillon se remue d’émotion
Et chaque romance est une révolution
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