Coursier - poème
File:Edgar Degas - Before the Race - Walters
Efflorescence autour de mon hêtre…
Ébahissente branche dont la cime s’annonce
A l’âge la coupe doit aligner ses mètres
Peu importe comment il doit apparaitre
A mes
yeux comme une grande brillance !
Que j’aime décrire avec cette plume
A l’heure où arrive le premier juillet
Où les vagues sont pleines d’écumes
O coursier ! Te rappelle-tu ce que nous fûmes ?
Cavalant la chemins sans se rassasier…
Et sans étrier, toute cavalcade plaisait...
Car nos pieds et nos cœurs s’accrochaient
Toujours à la terre, d’amour arrosée
O belle jeunesse! O belles chevauchées !
Toujours extraordinaires et grisés
Comme un rayon vif et poignant
Le temps perce mon coursier
Ce temps moqueur et néant
traquant de son sabre d’acier
Mon hêtre et tout pavillon
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