O ailes recluses !

 

O ailes recluses

 

 


Berthe Morisot, “Au Bal”, 1875



Ma bienaimée recluse !

Juillet est là, cette muse

Elle chante comme un merle

L’amour à la vie et à l’été

A tout azur et à toute immensité  

Comme les vagues déferlent

 

Comme les jours passent…

Et ce temps infame et rapace

A-t-il bâti des murs ?

Pour te garder en détention

O Muse me dones-tu une émotion !

De cet amour grand et pur

 

Ma bienaimée confuse !

Si tu avais un peu de ruse 

Et un peu d’empathie

Tu écouterais davantage le chant

Du merle, le matin et au soleil couchant

De toute joie et chagrin investis

A toi mon cœur pleurnichant

Commenti