La voix insoumise

 


La voix insoumise

 

 Lilla Cabot , en barque. Les femmes de l'impréssionisme 


Belle saison, si j’étais ton ombre!

Je te suivrais même à l’infini

Avec mes fastes et mes décombres

D’un grand amour qui va surprendre

De ta lumière, jamais ternie  

 

Que je t’aime o été éphémère !

Quand sous l’effet de tes parfums

Tu me berces comme un radeau en plein mer

S’alimentant d’azur sans confins

Ramant de bonheur, claquant comme le tonnerre

 

Que je t’aime quand le crépuscule

Etalé dans les bienaimés horizons

Lance ses belles couleurs et bascule

De ses peintures qui sont les préambules

Avisant que le lendemain sera plaisant

 

Que je t’aime quand dans mon esprit

Des vers jaillissent comme des brises

Me consolant de mon amour qui s’écrie

Reviendras-tu un jour avec le rêve fleuri

Et ta belle voix qui chante insoumise

 

 

 

 

 

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