Puissant, poème

 

Puissant 




Claude Monet



j'aurais voulu voir les narcisses et les renoncules

Embellir les jardins et les prairies

Comme dans les plus belles rêveries

Mais hélas, ce sentiment arrive comme un crépuscule

 

la fin de ce printemps s’annonce à mon cœur

Comme un deuil qui ne veut pas passer

Et je le sens comme une longue traversée

De désert en désert , de malheur en malheur

 

J’aurais voulu admirer les cœurs de Marie...

Les narcisses, les anémones et les pensées

Les roses rouges et jaunes et les oiseux chanter et danser

Mais les fleures fleuries sont à présent flétries  

 

Alors que mes enfants tombent dans des tueries

Sous le regard froid et complice

où l'horreur a attent à son solstice

De mes anges qui jonchent de leur sang les prairies

 

Si ma conscience, à présen, vous écrie

Cœur de pierre et des bêtes

Savez-vous que même une petite pâquerette ?

Vous regarde avec tant de mépris

 

Au désert silencieux elle sourit

Me parlât de l’amour et de toute pitié

De toute fraternité et amitié

 

A présent mon cœur est sombre et atterri

Je chante à présent la chanson

Mes vers sont un soleil éblouissant 

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