Chemin de galère- Poème

 

Chemin de galère



Claude Monet - Impression, soleil levant (1872), olio su telaMusée Marmottan MonetParigi

 

 Où que j’ailles, o voies de fer !

Mes mains dessinent des brèches

Ne voyez-vous pas ce chemin austère

Et la terre fertile qui sèche !

 

O douceurs d’un temps révolu !

Dans mon cœur vous résonnez

O poèmes hardis que j’ai lu !

Je ne vous ai jamais abandonné

 

Si toute caresse est hagarde ...

Partout où je jette le regard !

Garderais-je ce caractère gaillard

Même si le vent me poignarde

 

Où que je crie, au vent la défaite

Avec le cri du silence brûlant

De douleurs et de vers affolants

A Ce chemin de fer et de bête


Quoique mon cœur regrette… ?

Où que j’aille avec cette image

Les vagues ne sont pas le pire grillage

et le meilleur allié pour toute conquête  

 

et je suis le poète!

 

 

 

 

 

 

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