A Juin comme Hercule

 


A Juin comme Hercule


 

 

Si plus rien ne m’inspire ?

En ce juin où les flammes brulent

Je vois à l’horizon les colonnes d’Hercule

Qui oscillent avec mes soupirs

 

Qu’est-ce que je n’ai pas encore découvert ?

Dans ce monde où tout est aléatoire

Où même les certitudes demeurent illusoires

Et la voix pour le paradis commence à l’enfer

 

Hercule, Hercule, O juin courant !

Peu importe d’être aimé ou abominé

Car à chacun sa propre destinée

Le temps fait de nous des mourants…

 

Qu’as-tu perdu o jardin effleurant ?

Si mes yeux n’arrivent pas à te percevoir

Et même l’Etoile qui brille comme un phare

 

Des Juin glorieux s’exalte l’histoire

O jours de ma vie, vous qui circulent !

Ne faites pas de moi un autre Hercule

 

Et mon existence ressemble à un pendule

Où il n’y aura pas de colonnes

Ni d’éternité ni de trône

Commenti