Le vent enflammé, cauchemar de Juin, poème




Le vent enflammé, cauchemar de Juin, poème


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Si jamais j’aurais voulu réécrire des vers de Baudelaire

Je l’aurais jamais fait durant la saison des cerises

Et si la brise de Juin provenait de l’enfer et des pleines grises

Qu’est-ce que j’ai à dire si l’homme demeure fragile et solitaire ?

 

De quoi alors je vais m’étourdir pour vivre cette peine

Sinon d’illusions et de rêves comme un temps…

Et mon âme submergée dans ce feu crépitant

Sentez-vous, à présent, mes cris et mes haleines ?

 

J’interrogerai le ciel pourquoi cette année les fraises ?

Sont d’un rouge insolite et d’une saveur insipide

La terre, mon frère, est de plus en plus aride…

On dirait que l’humanité avance sur les braises

 

Et les hommes restent lâches et stupides

Si derrière l’horizon s’entrevoit un phare

Mes amis, sachez alors que c’est un cauchemar

 

Vous qui avaient choisi le diable comme guide

Que les chemins de juin portent aux désert

La baignade dans le vent enflammé annonce l’enfer

 



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