Les rayons de mon arc-en-ciel, poème de juin. Dédié à Verlaine


Les rayons de mon arc-en-ciel, poème de juin. Dédié à Verlaine


Alfred Sisley-


O tendre, tendre musique!

Tu m’arrives come un souffle mystique

 

Toi qui apaises ce cœur damné  

Bien que je reste toujours ahané

 

Bien que mon âme, bien que mon esprit

Eussent choisis de vivre dans leur géométrie

 

Que je suis d’une lucidité meurtrière

De juin j’aime les instants éphémères

 

Et la poésie de mon cœur qui coule

Son lit est imaginaire et sans moule

 

Est-il existant, lui-même, lui-même ?

Dans le cœur de ceux qui s’aiment

 

Et cet esprit rayonne ces verres

Rêverai-je pour regarder à travers

 

A Présent j’entends les cris des mouettes dans le ciel

Dansant autour des rayons de mon arc-en-ciel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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