Tristesse

 Tristesse




 

Tristesse, tristesse

Toi qui pèses sur mon cœur

Comme un fardeau de malheurs

Rongeant ma vie avec toute rudesse  

 

J’avance et recule devant ta virulence !

Si seulement tu éprouvais ce que j’éprouve

A chaque fois que mon ombre se retrouve,

Secoué par une force qui la balance

 

Tout est là, opprimant et drôle…

Comme les jours qui sans cesse se tressent  

M’éloignant de ma bienaimée princesse

Jeunesse, jeunesse qui s’envolent

 

Sue les lieux bienaimés de ma vie malheureuse

Que je veux être léger comme les oiseaux

Et rendre aux fleuves et aux lacs leurs eaux

La sècheresse est une détresse qui se creuse

 

Mais une parole d’amour sur mes os

Se sculpte au fur et à mesure

A chaque juillet ses morsures

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