Une métaphore
Mon cœur, quand frêle
est la lumière
Quand dans les
moments ardus
Les hommes
affligés se sont rendus
A leurs
impitoyables calvaires
Servez-leur des voiles
de ciel
Où le poison se mêle
au miel
Etranges et mouchards
guerriers
La peste noire
ravagera vos refuges
Comme une fois
les grands déluges
Arrivera le temps
où se fondera l'acier
Courez, courez
comme les loups
Cachez vous comme
des rats dans les trous
Sur les Colisées
d’Ukraine par millier
Chantez, n’est-t-il pas
l’enfer ?
Où les frères se
font la guerre
Et le diable s’est
bâti un nouveau levier
Ses carnages sont
pourtant bénis !
Rentrez donc dans
vos nids…
Mais les étoiles s’horrifient
à votre place
Préparez-leur des
voiles pour l’enfer
Que je suis d’une
lucidité meurtrière…
Mon cœur, que de cœurs
de glaces !
Dans le monde où
nul ne peut luire
L’espoir sans
avenir
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