Face à face
Qui, stimulé par l’inspiration, du fond de son esprit?
S’en vient tout
frémissant de génie et de puissance
S’attaquant ainsi
à toute médiocrité et nonchalance
Qui transforme
toute blancheur en un sens compris?
Qui, poussé par la faim, du fond de son oubli?
S'en vient, tout
grelottant d'envie et d'impuissance,
Sur le front du
génie insulter l'espérance,
Et mordre le
laurier que son souffle a sali ?
Fais parler ta
brosse, fais-la chanter, elle ne peut rester muette!
Car ma voilure danse
sur les nuances de tes toiles
Des cieux et des
paysages où je volerai autour des étoiles
De vive émotion ! J’y entends même chanter les mouettes
Et le vent soufflant qui annonce aux arbre l’automne
J’y entends aussi
le chuchotement des feuilles et des branches
Et le bal
incessant des nuages grises et blanches
Annonçant aux
gens l’azur dont l’envie est gloutonne
Comment ferai je
pour que mon regard ne flanche...?
Devant toute
cette majestueuse beauté
Je reste par sa
belle grâce emporté
Si j’étais comme
l’étanche
J’imprégnerai mon
existence avec tant de classe
A présent que moi
et toi on est face à face
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